New York et Fado au Carnegie Hall
Brooklyn, Harlem, Broadway, Carnegie Hall, autant de noms qui résonnent dans notre tête alors que nous atterrissons au Kennedy International Airport! Une fois installés dans Manhattan, tout près de Central park et après une vue inoubliable du haut de l’Empire State, nous arrivons au Carnegie Hall. Un joli cube de pierre sculptée et de briques, campé au pied d’un immense building !
Mariza, une chanteuse de Fado se produit dans deux jour… let’s go ! Un très joli concert salle comble, avec un seul bémol : les 4 musiciens et la diva sont sonorisés, et malgré les efforts des ingénieurs du son, le Carnegie n’est pas conçu pour cela : trop réverbérant ! Résonances étranges, focalisations, et échos, déroutent un peu notre oreille sans parvenir cependant à gâcher la sublime voie de Mariza. Le New York Philharmonic Orchestra fut enchanté par cette réverbération adaptée pendant 70 ans jusqu’en 1960 avant de déménager !
Cette salle de 2800 places fut construite en 1890 par l’architecte William B. Thuthill. Elle fit l’objet de rénovations dans les années 1980 dont certaines eurent des effets négatifs sur l’acoustique, et nécessitèrent un retour en arrière. Dotée de parois latérales plutôt lisses et peu diffusantes, elle est réputée pour sa clarté. Trop claire selon certains, parfaite pour d’autres ! Une belle réussite pour cet architecte qui, sensible à la musique, utilisa son bon sens et des principes simples. Il eut un peu de chance, et écrivit finalement un livre sur cette salle 40 ans après !
Malgré une acoustique sujette à polémiques elle est devenue mythique, véritable passage obligé pour entammer une tournée sur le continent Américain, grâce à son antériorité, sa localisation, et sa programmation très variée ! Inadaptée aux concerts sonorisés car trop réverbérante, elle est pourtant très souvent utilisée pour cela. Le concert des Stones en 1964 fut ainsi qualifié d’inaudible par certains mais reste légendaire !