Teatro Colon – Buenos Aires
Beethoven au Teatro Colon de Buenos Aires …
C’est après avoir sillonné les steppes de Patagonie jusqu’à Ushuaia, franchi 2 fois les Andes, s’être régalés de steaks de boeuf épais comme le poing et de vin Argentin, que nous arrivons à Buenos Aires ! Capitale au glorieux passe de l’élevage bovin, elle vit débarquer des milliers d’immigrants Européens, sanctifia Eva Peron et son mari, qui pour l’anecdote instaura le vote féminin avant la France, et révéla le Tango au monde entier !!!
L’opulence n’a pas durée, et après 3 ou 4 décennies de récession la crise de 2002, a achevé l’économie du pays. Mais la vie artistique bouillonne et B. Aires préserve les témoins de son riche passe. Le Teatro Colon en est le meilleur symbole !!! Ce soir, B. Gelber, pianiste star du pays joue a guichets fermes, et la magie de Beethoven monte jusqu’au paradiso ou nous avons seulement pu dénicher 2 places debout !!! La chef d’orchestre semble danser tant elle est en symbiose avec les musiciens !!!
Influence Francaise …
18 ans de construction, ralentie par la disparition successive des 2 premiers Architectes Italiens, des bateaux coulés (tous les matériaux venaient d’Europe)… Le projet fut achevé par un Architecte Franco Belge, dont l’influence se retouve dans le style baroque, et le plafond peint par Marcel Chambon. Le chandellier est Francais lui aussi, original car un couloir caché juste au dessus permet à 15 chanteurs de s’y glisser pour simuler les voix du paradis. Effet spectaculaire parait-il, car le son semble venir du ciel !!!
La meilleure acoustique ?
20 conducteurs d’Opera interrogés en 99 ont attribué l’une des meilleure acoustique du monde au Teatro Colon. Vrai aux balcons des niveaux 4 et 5, face à la scène, assailis par les afficionados: un regal ! Mais en concert, la réverbération est un peu faible pour la taille de la salle : 1,6 s, et après en avoir entendu 2, nous pensons qu’au moins un tiers des 2487 sièges sont moyens, avec un ratio son direct – réfléchi pas toujours très équilibré …